BRIGHTBURN L’ENFANT DU MAL est pour moi un petit plaisir coupable.
Bien conscient que le concept en lui-même aurait pu représenter plus qu’un « what if…? » où Clark Kent déciderait de faire le mal au lieu du bien, et qu’il aurait également pu être plus profond et mieux exploité qu’un simple slasher avec des super pouvoirs, j’ai tout de même passé un agréable moment devant ce film légèrement barbare où Superman ne va plus sauver les petits chatons dans les arbres, mais où il préfère les écorcher vifs.
Les scènes de tueries sont plutôt recherchées et assez graphiques, le couple de parents est suffisamment attachant pour craindre pour leur sécurité et je trouve le costume de l’enfant très sympa par son aspect artisanal.
Seulement voilà, je trouve que le film aurait gagné à mieux choisir son acteur principal, manquant un peu de prestance, et également que l’histoire et le background ne sont pas très recherchés.
Au final je trouve qu’il reste honnête dans ce qu’il propose, à savoir un slasher un peu sophistiqué incarné par un Superman dans ses jeunes années, se cherchant encore et passant plutôt du côté obscur, mais qu’il aurait pu tenter plus de choses, essayer d’iconiser un peu plus son antagoniste et proposer une histoire un peu moins classique.