"Quand il n’y a plus d’espoirs, c’est sur la famille qu’il convient de parier. Levan Koguashvili (Street Days, Blind Dates) croit en la rédemption de ses personnages, tandis que James Gray a traversé Little Odessa (l’autre nom de Brighton Beach) avec de plus sombres intentions. De confession juive ou orthodoxe, ce lieu emblématique entre Manhattan Beach et Coney Island abrite essentiellement tout le post-union soviétique en Amérique. Le cinéaste nous emmène alors au plus proche des habitants, qui titubent pour la majorité vers un fossé dans lequel ils auront du mal à s’extirper."


"Pas toujours séduisant dans la construction du portrait qu’on y fait du quartier, Koguashvili préfère sauver les habitants plutôt que les meubles. Avec l’humour à sa portée et une troupe chaleureusement accueillante, le réalisateur se projette un peu aux côtés de ses personnages et c’est ce qui les rend particulièrement attachants. Son bref passage en compétition de Reims Polar ne lui rend cependant pas honneur, sachant que Brighton 4th préfère le chant du « rossignol » au climat policier."


Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.

Cinememories
6
Écrit par

Créée

le 15 avr. 2023

Critique lue 144 fois

Cinememories

Écrit par

Critique lue 144 fois

D'autres avis sur Brighton 4th

Brighton 4th
Cinemaxipotes
7

Le talon de Kakhi

On ne naît pas lutteur en URSS mais on le reste toute sa vie. C’est le cas du vieux Kakhi et de son interprète Levan Tediashvili, véritable champion olympique en 1972 et 1976. Un rôle qui colle sans...

le 24 avr. 2023

1 j'aime

Brighton 4th
inesfrgd
7

Critique de Brighton 4th par inesfrgd

Un film triste, ou plutôt mélancolique. Très gris. Mais un personnage principal très attachant. Surtout, la scène finale m’a arraché une petite larme, notamment grâce à la puissance des chants.

le 2 mai 2023

Brighton 4th
VioletteVillard1
9

La dernière lutte: la perle de Brighton Beach, New-York

Ce film de Levan Koguashvili est une rareté avec des scènes foudroyantes de cinegénie, de mélancolie et d’inattendu comme cette femme qui masse le dos tatoué d’un mafieux local en train de jouer au...

le 30 avr. 2023

Du même critique

Buzz l'Éclair
Cinememories
3

Vers l’ennui et pas plus loin

Un ranger de l’espace montre le bout de ses ailes et ce n’est pourtant pas un jouet. Ce sera d’ailleurs le premier message en ouverture, comme pour éviter toute confusion chez le spectateur,...

le 19 juin 2022

22 j'aime

4

Solo - A Star Wars Story
Cinememories
6

Shot First !

Avec une production et une réalisation bousculée par la grande firme que l’on ne citera plus, le second spin-off de la saga Star Wars peut encore espérer mieux. Cela ne veut pas dire pour autant que...

le 23 mai 2018

19 j'aime

2