C’est en 1982 que Don Bluth nous faisait part de son premier long-métrage, j’ai nommé Brisby et le secret de Nimh ; et contrairement aux production made in Disney, Bluth a pris l’habitude de donner vie à des œuvres animées plus adultes, matures... néanmoins ceci s’adresse encore primordialement aux enfants, mais le ton y est plus obscur, donnant lieu à une ambiance côtoyant poésie et douce frayeur, de quoi marquer avec brio l’enfant que j’ai été.
Le secret de Nimh n’échappe donc pas à la règle, bien au contraire, le film comportant bon nombre d’éléments fascinants et mystérieux, avec une intrigue emplit de magie ; l’animation est encore aujourd’hui appréciable, et on note la présence d’une excellente bande-son, collant au récit tantôt mouvementé, tantôt posé.
Dans l’ensemble ce récit tient la route, le lots de péripéties tenant en haleine le spectateur, et l’aspect mystérieux de l’œuvre s’associe parfaitement au ton parfois humoristique, véhiculé par des personnages attachants ; au contraire d’autres contribue à l’ambiance à bien des égards sombre, la réalisation jouant la carte d’apparences irréelles, comportant une certaine dose de charisme.
Au final on tient donc là un dessin animé comme on en fait plus, avec une histoire enchanteresse mais souvent intimidante, de quoi laisser un souvenir impérissable… à l’enfant que nous avons été !