Dix huit ans avant fureur apache Aldrich attribue le rôle titre de branco apache à Burt Lancaster. Quand on voit la tronche de l'acteur il est difficile de le croire issu de la communauté indienne avec ses yeux bleus et son visage qui n'a aucun traits en commun avec ce peuple. Malgré ces grosses incohérences physique celles-ci n'ont pas posées de problèmes à Aldrich. Bon Lancaster n'est pas le seul à ne pas avoir le physique de l'emploi puisqu'il est accompagné par Jean Peters qui n'est pas plus crédible en indienne que son homologue masculin.
Bronco apache est un film sur la résistance d'un homme seul contre tous qui ne veut pas perdre l’âme de son peuple. Alors que tout le monde s'est résigné et que sa tribu est conduite droit vers une réserve, lui se lance dans un combat perdu d'avance puisque tout le monde à rendu les armes. Lors de son parcours ce guerrier solitaire va se rendre compte que les autres communautés indiennes se sont elles aussi pliées au mode de vie de l'homme blanc. Avec une famille c'est plus commode d'avoir cette vie fixe, mais l'homme libre qu'il est rêve tous les jours d'aventures, se retrouver enchainé à cette vie sédentaire et loin d’être une chose faite pour lui. Bronco apache est un petit film qui est loin d’être dépourvu d’intérêt, mais il tourne en rond, normal c'est un indien, ils aiment bien tourner en rond au tour d'un feu, enfin j'ai peut être trop lu de lucky luke. On note aussi que l'on voit à plusieurs reprises dans le film apparaitre l'ombre de la caméra sur le sol et les acteurs, tout comme l'ombre du micro, ce genre de détails élève du crédits au film.