Critique de Brûle le sang par Selenie
La mise en scène repose sur une caméra fluide et toujours en mouvement autour des personnages. Malgré tout le film évite toute esbroufe, tout spectaculaire inutile pour un style qui reste réaliste et...
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Quand Akaki Popkhaze déclare que son film Brûle le sang "déborde d’une masculinité toxique", personne n'osera prétendre le contraire tellement tout y est brutal, viril et radical. Avec un avis de sale temps sur la Côte d'Azur, en commençant par l'assassinat d'un membre estimé de la communauté géorgienne à Nice. La suite sera placée sous le signe de la vengeance et guère atténuée par les tempéraments plus ou moins belliqueux des différents protagonistes. Nous voici proche du film de gangsters à l'ancienne, avec un sens de la famille aiguisé et quasi aucun personnage de femme à l'horizon, si ce n'est une mère consolatrice mais impuissante devant la bestialité des hommes. Mis à part une succession quasi ininterrompue de scènes d'action, il n'y a malheureusement pas vraiment autre chose à picorer dans Brûle le sang, dont aucun personnage n'est réellement approfondi, alors qu'il y avait matière pour. Entre un Nicolas Duvauchelle habité et un Finnegan Oldfield halluciné, Denis Lavant semble le plus sage d'entre tous, ce qui est sans doute la plus grande surprise du long métrage. En montrer un peu plus de la famille géorgienne qui est au centre du récit aurait permis de tromper l'ennui entre deux fusillades mais ce n'est que rarement le cas, hélas.
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Créée
le 14 nov. 2024
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Enfin un film qui les codes de l'image grâce au grand angle.Casting parfait avec la découverte de Florent Hill, Denis Lavant là ou ne l'attend pas et Nicolas Duvauchelle impeccable.
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