Jeux d'enfants
Preminger frappe encore une fois assez fort avec ce film-ci, très habile, très bien traité et surtout superbement mis en scène. Le film commence lorsqu'on a une jeune mère, plutôt pas mal faut bien...
Par
le 25 oct. 2015
14 j'aime
1
Le somptueux générique signé Saul Bass donne le ton : « Bunny Lake a disparu » sera une œuvre étrange et élégante, dont il sera bien difficile de décrocher jusqu'à la dernière seconde. Qu'il est triste d'ailleurs de voir que le cinéma actuel soit dans l'impossibilité de nous offrir des polars de cette trempe, magnifiquement réalisé, visuellement remarquable et psychologiquement très abouti. Reste effectivement ces zones d'ombres que le film garde jusqu'au bout et que l'on aurait aimé éclaircir, mais qui permettent en même temps à l'oeuvre de conserver un aspect mystérieux loin d'être désagréable, surtout s'il avait fallu se perdre en explications pendant de longues minutes. D'autant qu'Otto Preminger tient sa barque avec beaucoup de talent : qu'il est difficile en effet de deviner ou d'expliquer la disparition de Bunny Lake avant l'étonnante révélation finale. Le film a beau être très détaillé et l'enquête rigoureusement construite, le réalisateur développe cette dernière de façon à ce que rien ne puisse venir nous aider, de l'ambiguïté des deux personnages principaux à une galerie de seconds rôles étranges, pour ne pas dire légèrement inquiétants. Le tout pour se terminer dans une ambiance quasi-lyrique aussi séduisante qu'inquiétante, mélange renversant de retombée en enfance et de pur thriller... Bref, sans égaler la réussite éblouissante de « Laura », « Bunny Lake a disparu » n'en reste pas moins une œuvre fascinante : une fois encore, chapeau M. Preminger.
Créée
le 11 avr. 2018
Critique lue 321 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Bunny Lake a disparu
Preminger frappe encore une fois assez fort avec ce film-ci, très habile, très bien traité et surtout superbement mis en scène. Le film commence lorsqu'on a une jeune mère, plutôt pas mal faut bien...
Par
le 25 oct. 2015
14 j'aime
1
De prime abord, Bunny Lake a disparu renoue avec la tradition du Preminger intimiste, à l'action resserrée, après la série de fresques imposantes que constituèrent Exodus, Tempête à Washington ou Le...
Par
le 3 janv. 2016
11 j'aime
Bunny Lake est un petite fille de 4 ans. Ann Lake sa mère vient d'arriver à Londres et elle amène sa fille à l'école et la laisse seule dans une salle. Lorsqu'elle revient à midi, Bunny a disparu,...
Par
le 1 juil. 2014
8 j'aime
Du même critique
Thierry de Peretti est un réalisateur doté d'une bonne réputation, notamment grâce à « Une vie violente », particulièrement apprécié à sa sortie. J'y allais donc plutôt confiant, d'autant que le...
Par
le 20 août 2022
32 j'aime
8
Cinq ans d'attente, avant que la crise sanitaire prolonge d'une nouvelle année et demie la sortie de ce 25ème opus, accentuant une attente déjà immense due, bien sûr, à la dernière de Daniel Craig...
Par
le 7 nov. 2021
29 j'aime
31
Je le sentais bien, pourtant. Même si je n'avais pas aimé « Momo », adapté du même Sébastien Thiéry, cela avait l'air à la fois provocateur et percutant, graveleux et incisif, original et décalé,...
Par
le 25 sept. 2021
24 j'aime