Bunny : Opération Pussy par Jérôme Richenauer

Avec un nom pareil, vous seriez surpris par la réelle profondeur du scénario. Écoutez ça.
Une bande de potes, accompagnés par 3 autostoppeurs, passent le week-end dans un chalet. Mais bientôt ils vont se faire attaquer par un monstre mi-humain, mi-lapin avec une verge énorme qui n'a qu'une obsession, indiqué dans le titre.
Voilà voilà.
Le film indique clairement ce qu'il est: Une série Z en total décalage qui promet de beaux moments totalement barrés. Et c'est en partie réussi. Attention, on reste devant du spectacle assez médiocre qui aura du mal à passer chez beaucoup de monde. Mais personnellement, même si je n'ai pas vécu la grande époque, j'ai une certaine affection pour le cinéma bis. Alors la créature est ridicule, à faire l'hélicoptère tout le temps avec son membre, et la menace n'est pas crédible une seconde. L'humour ne quitte jamais sous la ceinture. Mais le film arrive par moment à nous sortir de beaux plans, certaines scènes feront peut être sourire, et le film dégage un côté gore un peu jouissif, bien que pas forcément lisible à cause du côté sombre et de la caméra pas toujours au top. Et puis en mettant le monstre face à des humains tout aussi obsédés par le sexe, il renvoi un petit cliché des humains avec effet miroir pas subtil mais qui a le mérite d'exister.
Clairement un film de fin de soirée entre potes de mauvais gouts.