Ce matin, un lapin, a tué tout un groupe de jeunes.
C'était un lapin, mutant,
Oui c'était un lapin, qui,
Avait un zizi !
(à faire pâlir Rocco Siffredi)
La Finlande nous envoie ce qu'il y a de plus absurde avec ce survival balisé et assumé sur les traces d'une espèce de lapin-garou aux mœurs plus que tendancieux.
Pusssssyyyyyyyyyyyy !
La subtilité n'attendra pas la fin du générique de début pour mettre les voiles et le grand frère malfaisant du si mignon petit lapin Duracel va s'en donner à cœur joie dans le gore et le graveleux.
Faire l'hélicoptère avec son sexe, même pendant un dîner mondain, ne sera jamais une marque de bon goût.
Les pauvres bougres venus se divertir dans cette cabane dans les bois passeront, comme il est de coutume dans ce genre de film, un sale quart d'heure. Mais au delà d'une certaine poésie grotesque dans les plans (cette course poursuite, sous la pleine lune en plan fixe) et de quelques bonnes idées de scénarios, l'amateurisme, volontaire ou non, plombe grandement le film qui s'évertue sans succès à nous garder attentif.
Alors, on s'étonne de ce jusqu’au-boutisme dans la bêtise, on fait référence à Black Ship ou Jack Frost et, on rigole quelques fois mais il faut quand même se l'avouer, Bunny the killer thing est une oeuvre de piètre qualité.