Disney Pixar ont toujours occupé une place à part dans le cinéma d'animation. Quasiment élevé au rang de studios intouchables, figure de prou de l'animation, le studio a longtemps été en avance sur tout le monde, produisant des films aujourd'hui encore montré comme des exemples, voire des pièces importantes dans l'histoire du cinéma. Cependant, avec le temps, certains ont commencés à critiquer le studio Pixar ainsi que le studio Disney auquel il était rattaché, parfois pas avec bonne foi. La faute à une écriture parfois redondante et pas très intéressante qui dessert une animation extrêmement soigné, porté vers une vision réaliste de l'animation tendant presque vers de l'ultra-réalisme qui rend flou la frontière entre l'animation et la réalité. De mon côté j'ai toujours été du côté du cinéma, et je n'ai jamais eut à descendre le studio Pixar, même pour des productions plus modestes comme Luca. Malgré tout, j'ai commencé aussi à douter de la capacité de Disney et de Pixar à me faire rêver car, derrière une animation technique irréprochable, les dernières propositions du studios peinent à me convaincre. Après un Raya the last Dragon pas à la hauteur, et un Encanto qui divise du côté de chez Disney, Pixar ne s'en tire pas beaucoup mieux avec un Alerte Rouge en demi teinte qui tentait de renouer avec une démarche de quête peine perdu vers un ultra réalisme déraisonné. Du coup on avait de quoi s'inquiéter lorsque arrive Buzz l'éclair, nouveau film du studio Pixar qui, dès les bandes annonces, nous vend un film avec des graphismes de plus en plus poussés vers le réalisme. Pour quel résultat ?

Déjà faut dire le plus évident: c'est beau. Pixar repousse les limites de l'animation 3D et offre des scènes absolument époustouflantes lorsque Buzz passe l'hyper-vitesse, lorsqu'un vaisseau va frôler le soleil... il y a des idées visuelles quasiment à chaque plans et c'est très beau. Le tout au service d'une histoire plutôt prenante sur la reconstruction de soit et le fait d'affronter les conséquence des choix que l'on fait. C'est un film sur l'importance de compter sur les gens qu'on aime car on n'est jamais plus fort qu'en étant ensemble, et de ne pas supporter seul le poids de nos choix. Maintenant est ce que Buzz l'éclair est une réussite ? Venant de Pixar, non.

Mon soucis est que le film cherche perpétuellement à faire "comme les autres" Pixar et à jamais vraiment avoir une proposition tranchés et net. Ce qui fait que, même si l'univers SF est réussit, on ne va jamais proposer dans sa réalisation ou même dans son univers quelque chose de profondément singulier qui va me faire attacher spécifiquement à l'univers de ce film plutôt qu'à un Star Wars. On a envi de dire que ce n'est même pas tant un défaut de ne pas développer son univers d'avantage car on peut toujours privilégier les personnages, et à ce niveau là, le film sait développer ses personnages. Cependant, tout le récit n'est pas entièrement centré sur son personnage principale. Si on suit toutes les aventures des yeux de Buzz et qu'on suit son évolution émotionnelle, on ne le ressent pas et on n'est pas appliqué émotionnellement par son périple initiatique. Le film cherche à jouer la carte du développement personnel et le drame humain avec Buzz qui cherche désespérément de s'enfuir d'une planète dont il est coincé à cause de son égo et de son code d'honneur, mais le film essaye d'aller vers le périple et la découverte afin de coller à l'univers SF. Ce qui fait qu'à ne pas choisir entre le développement humain et l'aventure, on se retrouve face à des enjeux humains qui ne nous atteint jamais vraiment de plein fouet, et un voyage dans un univers pas des plus garnis, filmé à hauteur humaine, qui n'arrive jamais à réellement être époustouflant. Je ne dis pas qu'on n'a pas de plans impressionnants comme la scène du "lâché prise" ou encore des scènes où Buzz va se retrouver dans un mal émotionnelle et va se retrouver seul dans le cadre avec une très jolie vu en arrière plan, mais cela ne va jamais aller plus loin que ce que propose d'autres films. A ce niveau là Soul ou encore Coco arrivaient mieux, parfois avec très peu de plan, à suggérer un univers vaste et grandiose alors que ce ne sont pas des films s'inscrivant dans des genre cinématographiques appelant un univers grandiose. Encore une fois, c'est un univers SF propre, actuelle, qui fonctionne, mais qui n'arrive jamais à déclencher le coup de cœur ou à trouver l'élément qui fait qu'on saura détacher cette univers d'un autre. Enfin, au niveau des personnages, c'est très inégale. Tous ont de la nuance et quasi tous cherchent à ne pas s'enfermer dans des stéréotypes (on y reviendra après), mais tous ne fonctionnent pas bien. Si des personnages comme Buzz ou encore la commandante jouée par Lyna Khoudri fonctionnent car étant très humain avec plein de nuances, le chat, le personnage du nul et Chantal ladesou sont clairement réduit à du comic relief parfois sans aucune nuance avec Chantal Ladesou qui joue du Chantal Ladesou pour un personnage crée presque spécifiquement pour elle. Mais globalement, malgré un univers un poil désincarné et des personnages, le film reste fonctionnelle et plutôt plaisant, le tout sublimé par des graphismes époustouflant qui manquent parfois d'occasions d'être mis en valeur. Mais il y a un soucis, c'est que si tout semble être fonctionnelle, rien ne marche réellement, et tout sonne faux.

Tout le film marche et vous pouvez relire ce que j'ai écris précédemment, je crois au mot près ce que j'ai dis. Mais mon soucis, c'est que si tout le film marche plutôt bien, cela ne concorde pas avec, par exemple, le panneau d'ouverture du film. Le film s'ouvre avec un panneau disant que le film que l'on est en train de voir est un film qu'un enfant appelé Andy a regardé et a tellement aimé qu'il va acheter un jouet appelé Buzz l'éclair. C'est évidemment une référence à Toy Story et ça permet d'officialiser la chose: le film s'inscrit dans l'univers Toy Story. Mais alors, comment ça se fait qu'on ne le voit pas ? Que ce soit dans la direction artistique ou même l'écriture, on ne voit pas le rapport entre ce film là et Toy Story. Toy Story, sans même avoir vu les films ou connaitre l'univers, est sorti en 1996, en plein millieu des années 90. Si le film qu'on voit est le film qu'a vu Andy, comment ça se fait que ce film a l'air de sortir de notre époque ? Et à tous ceux qui diront "En vrai il existe plusieurs Andy, si ça se trouve c'est pas le même que celui de Toy Story"... Soit, ce film ne fait pas parti de l'univers Toy Story. Mais alors question: Pourquoi Buzz l'éclair semble clairement faire référence aux films Toy Story ? Le film fait référence à outrance de Toy Story, parfois même de manière pas très subtile, rappelant le méchant Zorg, accentuant la gimmick "Je suis Buzz l'éclair", ou encore répétant une bonne dizaine de fois la catch phrase "vers l'infinit et l'au delà". Mais malgré tout, je peux comprendre ceux qui disent que Buzz l'éclair ne fait pas parti. En effet les gimmick de Buzz L'éclair sont là, mais à aucun moment elles sont assumés assez pour que cela devienne iconique. Vu que ce sont des gimmicks liés à un comportement viriliste exacerbés à la Conan le Barbare, ce qui est en accord avec son caractère dans Toy Story 1 où il va devoir apprendre à être ami à Woody... mais encore une fois, soit, omettons les Toy Story, et prenons le film tel quel, malgré que le film souhaite s'encrer dans l'univers Toy Story. Tous les caractères sont nuancés voire même dillués à l'excès, ce qui fait que même si un personnage évolue, on ne le voit pas tant au départ, le personnage semble complexe. Si Buzz fait preuve d'égoïsme et doit apprendre à ne plus traiter ses coéquipier comme "des victimes", on ne voit même pas tant en Buzz un personnage à corriger car, à côté, il fait preuve de courage, il est même prêt à se faire arrêter lorsqu'il fait une erreur, il joue les durs mais dès les 10 premières minutes, il est montré comme quelqu'un qui peut faire preuve de pitié et revenir sur son code d'honneur pour accepter quelqu'un dans son équipe. Le tout est accentué avec la présence de personnages beaucoup moins subtiles qui servent à apporter un lot de vanne et de légèreté parfois lourde et gratuite, et qui parfois peuvent être résumé à un personnage fonction. Chantal Ladesou étant la délinquante qui fait tout péter, le timide gaffeur qui va s'amuser durant tout le film avec son stylo intégré à son costume afin d'introduire un fusil de tchekhov inutile, et le chat qui sert de ressource Deus Ex Machina. Car oui, d'une part, le film accumule les moments devant alléger l'atmosphère et/ou apportant de l'humour. Vu que le film ne veut pas trancher et devenir un film plus proche du film SF ou du film Pixar familliale, le film accumule les deux en faisant un film sombre et porté par les codes du space opéra, mais ponctué de vannes ou d'éléments rigolo afin de ne pas perdre les fans de Pixar plutôt enfant. Certains éléments pouvant arriver en tir groupé sans beaucoup de finesse, ou encore pouvant faire pas mal tâche comme par exemple l'un des bruitages du vaisseau de Zorg, lorsqu'un bouton est désactivé par exemple, qui se traduisent avec le bruitage de quelqu'un qui pète. Au départ j'ai cru que c'était mon voisin de devant qui était un gros porc et/ou qu'il avait laché une caisse, mais soit j'étais proche d'un pétomane qui se lachait à chaques fois que Zorg a une intéraction avec son vaisseau, soit il y a un réelle soucis avec les bruitages. Mais d'autre part, le film accumule les deus ex machina et les eucatastrophe pour faire avancer le récit, ce qui fait que l'on ne croit plus à ce qu'on voit. D'une part nous avons le chat qui, si besoin, peut fournir les éléments essentielle à Buzz et son équipe. De l'autre, le film peut se terminer à tout moment, mais à cause d'une glissade, à cause d'une maladresse, à cause d'un hasard malchanceux, Buzz avancera vers là où voudront les scénaristes. A vouloir complexifier les situations, à donner des éléments à Buzz qui le rendent parfois inarrêtable, le film se doit de trouver une solution hasardeuse, prenant la forme d'eucatastrophe, pour obliger le spectateur à suivre le chemin convenu. La chose est nuancé par Zorg qui, pour ceux qui ont vu le film, arrive à nous montrer les possibilités scénaristiques que Buzz choisit de ne pas prendre.

C'est effectivement intelligent de faire en sorte que Zorg soit en faite Buzz l'éclair d'une autre timeline temporelle qui aurait fuit la planète après que le commandant ne l'ait pas accueillit avec un pepsi et une bise sur la joue. Mais cela montre à quel point le film tient à rien et à quel point le film galère à rendre crédible ce qui se passe. Parce que Buzz a fait un énième saut dans le temps, il a trouvé un vaisseau où il peut remonter dans le temps pour changer le passé (ce qui métaphorise le côté extrémiste de Buzz à vouloir changer le cour des choses). On va passer outre le fait qu'il était ultra prévisible que Zorg était une personne dans une armure, et qu'il est affreusement pas subtile de faire incarner l'incarnation de la persévérance maladive de Buzz à travers un Buzz démoniaque au lieu du stagiaire modèle avec le nom à rallonge qui aurait pu considérer Buzz comme son idole et aurait permis de donner de l'épaisseur à un figurant en y dépeignant la partie toxique des fans et des disciples. Pourquoi le méchant Buzz (Zurg) ne disparait pas lorsque Buzz (le gentil) attérit sur la planète mais qu'il n'est pas mal accueillit par le général (l'origine de la naissance de Zurg) ? On nous présente une théoris de la rivière où, si l'on change le cour de l'espace temps, on crée une nouvelle rivière fermant celle crée auparavant. C'est notamment ce qui va motiver Buzz à ne pas suivre Zurg dans son idée, mais du coup, si Zurg n'a pas lieu d'être, pourquoi il est là ? (si la réponse existe, n'hésitez pas à me la donner en MP sans spoiler dans les commentaires) Enfin, en plus de cela on voit à quel point tout le film ne tient à rien: Pourquoi Zurg ne retourne pas direct dans le passé changer le moment où tout a basculé ? Parce que le cristal s'est cassé parce que POUF. Mais qu'est ce qui fait qu'il ne peut pas refaire de cristal ? Parce que le chat a perdu la formule car Buzz a écrasé l'ordi, parce que POUF. Mais le chat n'a pas une sauvagarde du travail qu'il a fait pendant les dizaines d'années qu'il a consacré à la création du réacteur ? Parce qu'il s'en souviens pas, parce que POUF

On sent que le film veut à tout prix être un film Pixar avant d'être un film, ce n'est pas ce que le spectateur a besoin, et lorsque je vois ce film, je n'arrive pas à ne pas comparer à ce qui se passe du côté de chez DreamWorks.

Récemment est sorti Les Bad Guys de Pierre Perrifel des studio DreamWorks. Le film est excellent même s'il manque trois fois rien pour qu'il marque tout le monde, et je vous encourage à aller voir le film (avant ou après Buzz l'éclair, il n'y a pas d'importance). Pour les besoin de fluidité et afin d'éviter le hors sujet, je vais paraphraser mon avis sur le film (je détaille le tout dans une critique que j'ai écrit sur SensCritique, pour plus de détail, je vous renvois à ce que j'ai noté). Le film met en scène une histoire simple de braqueur qui vont, à un moment ou à un autre, être amené à questionner leurs méchancetés et à changer. On retrouve tous les codes assez basiques du film de gangster et du film de braquage, mais malgré sa simplicité d'apparence, le film évoque en filigrane des éléments méta qui portent le film au delà du simple divertissement, tout en ayant une histoire lisible. Oui l'histoire est un peu bas de plafond par moment et on peut potentiellement prévoir à l'avance ce qui va arriver, mais tout est assumé et exploité pour raconter autre chose sur le cinéma d'animation actuel. Le tout se confirmant par des graphismes qui, derrière une simplicité d'apparat (car ne cherchant pas l'hyper réalisme permanant, mais accumulant plusieurs techniques d'animation pour rajouter plus d'effets et de contrastes), arrive à proposer quelque chose d'efficace mais qui a un sens assumé jusqu'au bout car tout le film hurle sa volonté de revenir aux bases de l'animation. Oui ce n'est pas de l'animation où l'on pourra faire des zoom un peu malsain pour voir les micro poil sur un pull, ou encore le reflet d'un lieu dans l'iris d'un personnage, montrant surtout que des animateurs ont du travailler au point de sans doute oublier le nom de ses propre enfants. Cependant, cette animation, pontué de détaille en 2D traditionnelle (avec le savoir faire français et la singularité typique des élèves sortant des Gobelins), apporte une fraicheur et une vrai singularité dans un paysage cinématographique de plus en plus formaté dans le réalisme. Le film devient alors tout aussi Bad Guys et pop dans le paysage cinématographique actuelle, que les Bad Guys dans le film. Sert, le film utilise des grosses ficelles de scénario sans trop les réinventé, mais c'est justement en ne dénaturant pas les codes et en les assumants que le film devient plus singulier et plus originale. L'idée, dans le propos des Bad Guys, est de tourner le dos à la fausse bienveillance imposés par un "rat", et de se tourner vers une bienveillance honnête, même si celle-ci est maladroite et imparfaite. Lorsque je vois Buzz l'éclair, je vois ce que dénonce Les Bad Guys. Buzz L'éclair veut tellement être moderne, tellement réinventer les codes du genre et ne jamais être trop enfantin, trop SF, trop adulte, avec des personnages qui ne sont que des nuances de nuances, qu'au final il n'est rien, et ce n'est pas les graphismes qui sauveront le film, bien au contraire.

Je disais que Buzz l'éclair est beau, et c'est vrai, le film est magnifique. J'ai juste une question. Je disais précédemment que le film ne ressemble pas à un film des années 90 qu'Andy de Toy Story aurait pu voir au cinéma, et cela s'explique en parti par une uniformisation de l'univers et des graphismes aux canon de beautés imposés par les précédents films du studios portés vers l'hyper réalisme. On le vois vaguement avec Buzz l'éclair souffler dans une cartouche, mais pourquoi ne pas reprendre plus de code des films et/ou de la culture des années 80/90 afin de donner du caractère au film et encrer le film dans les années 90 ? Pour encrer le film dans son temps et proposer quelque chose de plus créatif et moderne ? Mis à part la scène du camouflage qui est un brève bien que visuellement démentielle tant l'animation 2D et 3D se mélangent parfaitement, il n'y a pas tant de créativités visuelles, et l'animation en elle même ne sert quasiment à rien. Le film aurait pu être filmé en live que cela n'aurait pas eut de différence visuelle avec des CGI et des fond vert. Le réalisme de Buzz l'éclair sonne plus comme une volonté d'uniformité et une preuve de savoir faire technique qu'à un réelle propos. Lorsqu'il y a des variations dans l'animation, c'est avant tout pour du divertissement plus que pour raconter quelque chose sur le ressenti d'un personnage qui, pour le coup est illustré par la mise en scène des lumières et des couleurs plus que par le travaille même de l'animation. Mais du coup, est ce que l'hyper réalisme ne sert juste qu'au bon spectacle ou est ce que cela a un réelle propos dans le film ? Tout ce que l'on peut dire c'est que c'est fonctionnel. Ces graphismes fonctionnent et sont très beau en plus de pouvoir habiller l'action, mais cela se limite un peu trop à ça. Cela me fait penser à une scène un peu trop longue pour pas grand chose: la scène du sandwitch:

Buzz l'éclair et son équipe mangent des sandwitch car ils sont bloqués de manière plus ou moins maladroite à base d'eucatastrophes scénaristique pas très fins et de personnage maladroit qui fait une bourde qui empêche l'action d'aller plus loin. Buzz l'éclair décongèle un sandwitch sous vide et découvre que les condiment sont à l'extérieur, et le pain à l'intérieur. Venant de la vieille école, il s'étonne que le pain ne soit pas à l'extérieur, et va faire la remarque à la jeune équipe qui se foutent de sa gueule parce que le pain, selon eux, a toujours été à l'intérieur (surement à cause de la pénurie de blé en terre hostile ou par évolution culturelle, on n'aura pas plus de précision là dessus, et là n'est pas tant la question). L'un des membres de l'équipe dit que c'est mieux car c'est goutu car le pain n'a pas beaucoup de goûts, et que la sauce sur les doigts permet de mieux apprécier le sandwitch. Le sandwitch est filmé de tel sorte à faire ressortir la sauce et le côté photoréaliste de la nourriture qui donne envi, et, bon gré mal gré, Buzz l'éclair mange le sandwitch et apprécie. J'ai un peu l'impression de voir tout le film à travers cette scène. Un film qui a mis tout ce qu'il avait à l'extérieur et rien à l'intérieur, qui se moque des personnes de la vieille école qui souhaite avoir quelque chose de plus traditionnelle, et qui croit revisiter l'expérience de manger un sandwitch en mangeant un sandwitch avec la garniture à l'extérieur... comme un sandwitch. On peut dire que, dans les faits, ils parlent plus d'arrêter de voir dans le passé, expérimenter, et apprécier les nouvelles choses (comme ce film) à travers un prisme actuel au lieu de les critiquer avec un prisme ancien qui peut être démodé... cependant ce film n'est pas actuel. Dans sa construction dans la ligné des productions Disney Pixar, dans son exécution propre mais très consensuelle dans sa fonction, et si l'on prend dans un prisme actuelle, le film n'est pas aussi bon qu'il ne voudrait l'être.

Je peux donner l'impression d'être dur contre le film, et si cela aurait été un autre studio plus modeste, cela aurait été le cas... mais là c'est Pixar. On sent que l'importance pour le film n'est plus de raconter une histoire personnelle ou à essayer de toucher dans le récit. L'importance est avant tout l'expérience visuelle, mais un film ne peut pas marcher sans scénario car l'un ne doit pas aller sans l'autre. Alors oui on peut regarder le film et passer un plutôt bon moment devant, moi même je n'ai pas regretté ma séance, mais je ne suis pas totalement emballé par ce film qui, tristement, confirme que Pixar a surement trouvé ses limites.

10,5/20

N’hésitez pas à partager votre avis et le défendre, qu'il soit objectif ou non. De mon côté, je le respecterai s'il est en désaccord avec le miens, mais je le respecterai encore plus si vous, de votre côté, vous respectez mon avis.

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le 21 juin 2022

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Youdidi

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