Le 20 juillet 1944, le comte Claus von Stauffenberg tente, avec d’autres conjurés, de commettre un attentat contre Adolf Hitler. En 1955, deux films de Pabst sont sur les écrans, marquant presque la fin de carrière du cinéaste : Le dernier acte (les derniers jours de Hitler) et C'est arrivé le 20 juillet (l'attentat raté contre Hitler). Le deuxième film ne s'embarrasse pas de fioritures : il se passe sur une seule journée et raconte les faits, rien que les faits. Il est centré sur le complot, sans donner beaucoup de détails sur la personnalité des complotistes, et notamment de Stauffenberg. L'efficacité est au rendez-vous mais il y manque d'autres éléments, principalement humains, pour approfondir le sujet, au-delà de son aspect didactique. Certaines scènes rappellent tout de même à quel point Pabst a été un grand réalisateur. Mais ici, il s'efface devant l'Histoire, dix ans à peine après la fin de la guerre.