C'est arrivé près de chez vous par Much
"Tu ne te permets juste rien du tout, tu vas d'abord me soigner cette vilaine peau et ensuite tu te permets..."
Plus encore que le poème à la gloire de l'oiseau à la grise robe et que la tentative (vaine) d'amener un gosse à se jeter dans la gueule du loup qui l'attend hors du bois, si je ne devais retenir qu'une phrase ce serait celle-là. Pour l'accent tellement local, et pour les poissons qui ne vont pas tarder à surgir de la mer du Nord pendant que Benoît Poelvoorde court nu dans les dunes.
Mais, finalement, on ne peut pas ne retenir qu'une phrase de "C'est arrivé près de chez vous". On en retient l'impression d'un film unique, sans doute parce qu'il fut réalisé dans des conditions rocambolesques par le regretté Rémy Belvaux. Et on en retient aussi un Poelvoorde loin du Brutus qu'il incarne dans le dernier Astérix, ce qui n'est pas un mal.
Noir et décalé à souhait, "C'est arrivé près de chez vous" vaut la peine d'être vu au moins une fois. Et, à condition d'être à l'aise avec le second degré (au moins), il sera toujours revu avec le même plaisir.
Allez reviens, gamin, c'était pour rire...
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