J'avais trouvé "Un peu, beaucoup, aveuglément !" correct, du coup il y avait de l'espoir pour ce film-ci... maintenant j'ai peur de voir "Couleurs de l'incendie".
Le scénario est un peu confus : on commence sur une idée puis on aboutit sur une autre mais on revient quand même à la première... c'est un peu le bordel. Et du coup tout est un peu mal exploité, surtout que c'est gavé de bons sentiments, de résolutions un peu faciles. Les personnages manquent aussi un peu de profondeur, ne sont pas assez exploités et on s'ennuie un peu malgré quelques concepts sympas (mais trop nombreux, parce que même si j'aime le jeu des couleurs, ça ne fait qu'ajouter de nouvelles idées à un film qui en comporte déjà trop). Au final tout se tient, mais la structure est boitillante.
La mise en scène fonctionne correctement on va dire ; disons qu'il manque des idées visuelles plus fortes par moment ; la maison cassée au début par exemple, on n'ne profite pas assez visuellement. Par contre ce dont on profite beaucoup c'est de la plastique de Alice Pol qui est superbe : elle a plusieurs scènes en petite tenue, une scène dénudée aussi (de dos, donc peut-être une doublure, mais une doublure avec de belles fesses si c'est le cas). Par contre niveau jeu, c'est un peu plat, Clovis ne part pas assez loin dans son délire de simplet, Alice Pol est un peu trop monotone malgré un personnage particulier, ls seconds rôles relèvent le niveau mais sans plus. Le jeu de couleurs criardes prend son sens à la fin mais reste désagréable pour les rétines pendant tout le film.
Bref, pas extra ce film... ça m'a un peu fait penser à ces films sur le chocolat où c'est gentil tout plein, un feelgood un peu forcé, sauf que là c'est avec du miel, des fleurs et des couleurs (donc trois concepts au lieu d'un, on y revient toujours).