Après avoir fait flipper des millions de lecteurs depuis plus de trente ans, Ça, le roman publié en 1986, écrit par le maitre de l'horreur moderne Stephen King.
Et 27 ans après sa première adaptation télévisuelle en diptyque, « Il » est revenu réalisé par le cinéaste Tommy Lee Wallace. Le classique de King, Ça est de nouveau adapté mais cette fois dans une adaptation cinématographique en deux parties par le cinéaste argentin Andrés Muschietti (Mama). Cette histoire raconte la lutte d'adolescents impopulaires et victimes des brutes de leur collège qui sont amenés à combattre une entité monstrueuse prenant l'apparence d'un clown terrifiant se faisant appeler Grippe-Sou. Le premier film adapte la première partie du roman qui se déroule pendant l'enfance des personnages. Le chapitre II est l'adaptation de la seconde partie du roman, celle du retour des personnages à Derry alors devenus adultes avec des flashbacks de 1989 quand ils étaient enfants. Derrière le masque du clown maléfique se cache Bill Skarsgård (Divergente 3 : Au-delà du mur, Atomic Blonde), fils de l'acteur Stellan Skarsgård, qui fait face à la bande des Ratés qui comprend les jeunes acteurs ; Jaeden Lieberher, Jeremy Ray Taylor, Sophia Lillis, Finn Wolfhard, Wyatt Oleff, Chosen Jacobs, Jack Dylan Grazer, Nicholas Hamilton et Jackson Robert Scott.
C'est une frégate.
Juin 1989. L'école est terminée et les enfants ne pensent qu'aux vacances. Ce n'est pas le cas de Bill qui recherche inlassablement son jeune frère qui s'est volatilisé. Sa route croise celle de quelques garçons et d'une fille de leur âge qui se font maltraiter par des adolescents plus grands. Ils sont également victimes d'hallucinations effrayantes, principalement d'un clown qui se lance à leurs trousses pour les dévorer. Ayant appris que des disparitions d'enfants surviennent dans leur ville tous les 27 ans, le groupe tente de localiser cette chose qui se cache dans les égouts et qui s'amuse à leur faire peur.
Ben d'histoire-Géo.
le roman-fleuve de Stephen King est consacré dans ce premier épisode à la jeunesse des protagonistes, ce premier tome horrifique du diptyque est interdit aux moins de 12 ans en France. Ce remake séduit et terrifie, malgré bien sûr des airs de déjà vu, grâce à la mise en scène démonstrative et percutante de Muschietti et au jeu convaincant de tous les interprètes. Ça parvient facilement à rendre les membres du club des Ratés attachants, en nous rappelant combien la vie d’un enfant n’est peut-être pas toujours évidente. Dans ce long métrage, il s’agit principalement d’intimidation, étant donné que Bill et ses amis sont souvent harcelés par d’autres jeunes de leur collège. Or, le film de Muschietti offre un récit d’horreur mémorable et parvient autant à éveiller notre empathie vis-à-vis de ces personnages qu’à nous faire sourire lorsque l’on assiste à des scènes plus légères à travers lesquelles on voit justement les enfants profiter pleinement de leur été. Or, la performance qui retient ici véritablement le plus l’attention reste évidemment Bill Skarsgard, en plein contrôle de son personnage et méconnaissable en tant que Pennywise !
Tue-le, tue-le, tue-le.