Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary par Freddy Klein

Martin Jane Cannary a treize ans, un petit frère et une sœur cadette et un père veuf depuis quelques semaines. La famille vit et voyage dans un chariot bâché tiré par deux chevaux. Ils ferment le convoi sur la route de l'Orégon à destination d'un nouvel eldorado. M.J. Cannary partage la dure vie des pionniers de la conquête de l'ouest américain, sous le soleil brûlant, la poussière et les mauvaises fortunes de la piste.


Elle s'occupe de son frère et de sa sœur mais quand son père se blesse, elle prend la suite des opérations en main. Elle devient la chef de famille sous les ricanements du fils du chef de convoi plus macho que vous et moi. Le fait de porter désormais le pantalon au sens figuré comme au sens propre n'arrange pas ses affaires et quand un aigrefin déguisé en lieutenant de cavalerie rejoint la caravane, puis vole tout le monde avant de s'enfuir, elle est accusée du mauvais coup. Pour prouver son innocence, elle se lance à la poursuite de ce Samson qu'elle trouvera et à qui elle fera rendre gorge.


Belle occasion de nous faire faire connaissance avec un caractère bien trempé, à la langue verte et n'hésitant pas à échanger quelques coups de poings quand cela s'avère nécessaire. Nous la quittons quand elle revient auprès des siens au convoi et après que elle ait lavé son honneur. On peut supposer qu'elle a quelques mois de plus qu'au début, mais rien ne justifie encore clairement son surnom Calamity Jane sous lequel Lucky Luke la rencontrera.


Martin Jane Cannary a réellement existé, quelques tentatives de biographie ont même été publiées sans qu'on puisse faire la part entre vérité historique et légende. En attendant, je vais relire Calamity Jane sous le crayon et la plume de Morris et Goscinny et me réjouir méchamment de la stupidité de Rantanplan.


Calamity, une enfance de Martin Jane Cannary est un film d'animation. Honnêtement je n'ai que peu apprécié le graphisme réduit à sa plus simple expression, qu'il s'agisse des personnages, des actions ou des paysages. J'ai franchement été indisposé par l'usage des couleurs qui sortaient sans apprêt ni nuance tout droit du tube de peinture acrylique ou de la palette de Paint

Freddy-Klein
5
Écrit par

Créée

le 18 oct. 2020

Critique lue 1.3K fois

2 j'aime

Freddy Klein

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

2

D'autres avis sur Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary

Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Behind_the_Mask
8

Bien sûr que c'est une fille ! Faut vraiment être un garçon pour pas s'en rendre compte !

En 2016, Rémi Chayé se hissait déjà Tout en Haut du Monde de l'animation européenne. Il remet cela quatre ans plus tard. En quittant la banquise éclatante et immaculée foulée par Sasha. Pour se...

le 15 oct. 2020

28 j'aime

4

Du même critique

Papicha
Freddy-Klein
9

Critique de Papicha par Freddy Klein

Les mustangs sont indomptables. Nedjma, 18 ans, étudiante, se faufile le soir à travers le grillage qui entoure sa cité universitaire. Elle rejoint une amie pour se rendre dans une discothèque huppée...

le 24 mars 2023

43 j'aime

6

L'Appel de la forêt
Freddy-Klein
1

Critique de L'Appel de la forêt par Freddy Klein

Quand l'écran s'est éteint et quand la lumière est revenue, j'ai vu au fond de la salle Jack London adossé à un mur. Son beau sourire n'illuminait plus son visage et je vis une larme couler sur sa...

le 20 févr. 2020

27 j'aime

7

Des hommes
Freddy-Klein
7

Critique de Des hommes par Freddy Klein

Les hommes allaient à la guerre, de gré ou de force. Les mères et les sœurs attendaient leur retour quand eux-mêmes rêvaient de la quille.La guerre d'Algérie qui n'a pas voulu dire son nom, et qui...

le 5 juin 2021

18 j'aime

3