Call Girl
6.6
Call Girl

Film de Mikael Marcimain (2012)

En latin, je sais. Mais en suédois, comment dit-on l'eusses-tu cru ?

Quand ils sont devenus lubriques (ou quand il leur reste des souvenirs de jeunesse au fond du slip) les vieux messieurs aiment reluquer les p'tites jeunes filles lascives. Si les premiers sont riches et puissants et si les secondes sont un poil pauvres et foisonnement connes, ça peut faire l'affaire entre eux et elles. L'eussiez-vous cru si ce film ne vous avait pas vendu la mèche ?
Démoralisant, dépourvu d'humour comme d'esthétisme, ce film faussement révélateur se donne artificiellement des airs de complexité en découpant les scènes de manière irrationnelle.
A Pompéi, les fresques épargnées par l'éruption volcanique expliquent les mêmes rapports homme-femme et inter-générationnels avec une évidente clarté, une jouissive jovialité et pas davantage de vulgarité. Au niveau du petit détail, la différence la plus visible est que, dans l'Antiquité latine, les monts de Vénus étaient représentés bruns alors qu'à Stockholm, ils sont censément blondinets. S'il n'y avait que cela, faudrait-il pinailler dans la Baltique ou la Méditerranée ? Les goûts et les couleurs, n'est-ce pas...
rob1
2
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le 19 mai 2014

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rob1

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