Juste avant Coup pour coup, Marin Karmitz avait réalisé ce film, toujours dans une veine militante gauchiste (maoïste). Ici, c'est encore plus politique. Coup pour coup était le récit d'une grève, ici c'est l"histoire d'un jeune homme qui rejoint un groupe de militants qui veut déclencher une grève politique.
Le film est lui aussi un bon aperçu des mentalités de l'époque, et a donc acquis lui aussi une valeur de témoignage sur l'époque., notamment sur la vie ouvrière.
Ici, le côté militant est plus marqué, on a même une séquence où les militants (ou les ouvriers lors d'une réunion) regardent un film sur une expérience d'autogestion en Argentine (c'est un vrai document, pas quelque chose réalisé pour le film). Toute une époque...