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Visa pour Camille
Ayant toujours porté beaucoup d’attention au monde du photojournalisme et ayant découvert quelques unes des photos de Camille Lepage au festival Visa Pour l’Image de Perpignan, c’est peu dire que...
le 22 oct. 2019
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A peine sorti de l'Histoire de Souleymane, j'ai voulu enchaîner avec le précédent film de Boris Lojkine.
J'ai retrouvé le format 4:3 qui semble cher à ce réalisateur. Autant cela m'avait gêné pour Souleymane, pour lequel je m'étais déplacé au cinéma, autant c'est plutôt bien passé sur ma télé pour "Camille".
J'ai également retrouvé cette mise en scène très "documentaire" que je trouve également mieux adapté à "Camille", compte tenu du sujet.
Encore une fois, l'interprétation est impeccable autant pour les reporters que les personnages "locaux".
Encore une fois, le film est bon, mais...
Puisqu'il s'agit d'un biopic et qu'on sait comment ça se termine (alerte spoiler : mal), j'ai eu du mal à m'inquiéter pour Nina Meurisse. La charge émotionnelle est désamorcée, ou plus exactement, elle tire à blanc.
Par ailleurs, Lojkine a choisi de filmer Camille avec une certaine "distance". Et je trouve qu'il echoue à faire comprendre pourquoi Camille s'investit tant dans cette guerre civile, au péril de sa vie, ce qui freine au final notre empathie pour son sujet.
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le 24 nov. 2024
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