On en gardait un assez mauvais souvenir, le revisionnage sur TF1 nous a (malheureusement) rafraîchi la mémoire sur ce souvenir un peu vague (salée) hormis la scène du spacecake (le climax du gênant de ce film : Michelle Laroque et Gérard Jugnot sont mentalement éteints, en-dehors de ce que leur rôle leur demande), quelques scènes avec les jeunes (le "The Voice Camping", allez la pub pour TF1, c'est cadeau), et Jacky qui perd la boule (peut-être le moins pire du scénario ?). Enfin, scénario... Si tant est qu'on admette l'idée qu'il y a un scénariste derrière cet agglomérat de sketches, dont certains passages nous font douter de la réalité-même de ce scénariste : la rencontre avec "Kévin" qui est totalement inutile pour l'histoire et qui enchaîne juste les vulgarités gratuites et hystériques (on a juste envie de faire "muet" sur la zappette...), les scènes "culotte rouge" (idem : inutile), la soirée mousse... On n'a pas l'impression que ce troisième opus sache où il va, alors il enchaîne le plus platement du monde les petites vannes, les publicités bien visibles (oui, c'est bon, on a bien noté d'acheter Teisseire, vous pouvez enlever les bouteilles de chaque plan, maintenant), les acteurs catastrophiques (surtout les jeunes, bien que les autres ne volent pas haut non plus), la musique "Maître Gims" (youpiiii...), les costumes bon marché ultra kitsch (pauvre Antoine Dulery)... On en arrive à regretter Camping 2, et là, on sait que c'est grave. On a vraiment besoin de vacances.