Bon, après l'assez catastrophique Antebellum voici Candyman, que dire (soupir)?
A un moment il serait tout de même bon d'ouvrir les yeux sur le fait que l'écurie Peele n'est pas exactement faite d'étalons de course, le sieur Peele lui-même ayant commencé à très clairement montrer ses limites dès son deuxième film, sympathique mais assez vain et dont la grande faiblesse sur le plan symbolique et psychologique en dépit d'un matériau pourtant propice dégonflait radicalement la baudruche Get out.
Wokisme, racisme ou simple bizness communautaire? J'ai envie de vous dire: on s'en fout. Mais y a t-il de l'intelligence dans ces films? Et bien non.
Et artistiquement? C'est le genre de film qu'on accroche avec les autres sur la porte du frigo, oui mon chéri il est beau ton dessin humhum où c'est qu'jai mis mes clés moi?...
Les obsessions communautaires sont devenues hélas banales, c'est désormais un ingrédient du réel social alors je ne vois pas l'intérêt de commenter le fait, que le monde continue de s'enliser dans la médiocrité, je regarderai ailleurs. Donc les films à la team Peele c'est fini pour moi, il n'y a aucun talent, aucune intelligence, aucune inspiration dans ces productions industrielles fadasses, pure perte de temps à l'écriture très très faible voire absente: c'est vide au point qu'il n'y ait rien à en dire:
Séquence de blabla sur le racisme des blancs (juste celui des blancs hein) séquence banale de meurtre de l'homme au crochet séquence de blabla sur la gentrification séquence banale de meurtre de l'homme au crochet séquence de blabla sur ce que vous voulez mais dites que les blancs sont des ordures séquence banale de meurtre de l'homme au crochet etc. Ha oui, c'est nul en fait.
Et sans doute un peu raciste, on mais pardonnera cet égarement: au fond ce serait terrible pour Jordan et sa clique de finalement se rendre compte que leur couleur de peau est tout à fait secondaire et pas loin d'être fantasmée, parce que ce qu'ils sont d'abord ce sont des bourgeois américains produisant un cinéma mercantile et creux satisfaisant les attentes d'une industrie tenue par de méchants blancs. Money money money...
Hé oui, les critiques sociales ne tenant pas compte des systèmes de domination économique n'ont aucun sens, et sont même complices. Donc semblablement à la conclusion de ma critique sur Antebellum: voyez Sorry to bother you, un film intelligent.