Canopy c’est environ 80 minutes de botanique arboré d’un peu de musique, de sang et d’à peu près 6 lignes de dialogue. Pas besoin de s’appeler Sherlock Holmes pour comprendre que le premier long de l’australien Aaron Wilson, plus coutumier des courts métrages, n’aura pas un succès interplanétaire. Le réalisateur pourra même s’estimer heureux s’il parvient à trouver son public sans se faire incendier par des réfractaires qui crieront haut et fort qu’il ne se passe rien, et qu’en conclusion cela ne peut être que de la merde.
Pour ma part, je n’ai effectivement pas été emballé. D’autant que la tension n’est pas aussi dense que la canopée. Malgré tout, la réalisation proposée par Wilson n’est pas exempte de qualités. L’artistique de ses plans sur les acteurs (d’ailleurs irréprochables) et leur environnement par exemple est une réussite.
En bref, Canopy est à réserver à ceux qui ont une très grande sensibilité, fibre artistique. Je ne me range pas dans cette catégorie, d’où la note mitigée.