Interprétation magnifique, identification immédiate à l'enfant de par la vigueur de sa résistance à la misère, jamais affligée, mise en scène haletante, très belles idées comme la réflexion du dessin animé par miroir interposé et commenté de manière parodique.
Mais effectivement l'ajout supplémentaire de drames sociaux comme celui des réfugiés sans-papiers ou de la consommation de drogues toxiques alourdi de trop le récit, qui bascule dans le misérabilisme. D'autres scènes sont excessives: la tentative d'abandon sur le trottoir de l'enfant lié à la cheville, des pleurs perçus depuis les bidonvilles...
Concernant le caractère amoral de la procréation soulevée ici, reste à savoir s'il désigne singulièrement les pauvres ou de manière plus générale les parents indignes voire maltraitants ?! Dans le premier cas de figure, ce serait fâcheux !
Il faut considérer le film comme un coup de poing politique, légitime mais un peu maladroit.
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