Question à 800$: Lorsqu'un captain tombe dans la neige avant le 31 décembre, on dit
Petit A : Que c'est un captain qui est tombé dans la neige avant le 31 décembre ?
Petit B : Que c'est une navet surgelée ?
Petit C : Que c'est un nanard indigeste ?
Ou encore D : La réponse D
Captain America, c'est le paradoxe du papier à cigarette trempé dans l'huile : Steve Rogers n'a aucune épaisseur, est complètement transparent et pourtant le film est bien gras.
Non, ce n'est pas pas un film nationaliste bien au contraire. Mais à force de vouloir éviter le film patriotique et dénoncer les politiciens (très très méchants), on tombe dans l'excès inverse de la caricature.
Et voilà Captain America, affublé de son équipe : un noir, un écossais avec un chapeau melon, un japonais (mais gentil), un français (pas collabo) portant le béret et un ami qui va mourir (mais plus tard), parti dans une aventure des plus calibrées pour plaire au plus grand nombre de personnes du monde libre (mais plutôt en dessous de 8 ans).
Ajoutez à cela une histoire d'amour aussi passionnante qu'une compétition de curling retransmise à la télé à 4h du matin, le résultat final est bien insipide.
Enchainant les bons mots débiles, une morale bien pensante, une psychologie digne de Babar, une 3D (une fois de plus) inutile, des explosions à foison, ce film enfile les poncifs comme une huitre perlière cocaïnée.
Il tient une seule promesse : ça ne sera pas le dernier, pour notre plus grand malheur.
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