Après une série de films pourris, parfois juste médiocres, au mieux divertissants, Marvel nous livre enfin un véritable scénario, qui sait nous tenir en haleine. Au bout d'une heure, j’ai cru que ça redevenait une course-poursuite pour sauver le monde contre la plus grande menace ayant jamais existé. Mais en fait, non, ce film arrive à dépasser la nullité de la franchise. De plus, HYDRA a vraiment l’air d’en être une, de menace, contrairement au premier Captain America, dans lequel elle était juste risible, ce qui rendait le film profondément ennuyeux.
Ici, même si le suspens n’est pas non plus insurmontable, il y a de l’enjeu : qu’arrive-t-il au S.H.I.E.L.D. ? Qui l’a infiltré ? À qui peut-on faire confiance ? Qui est le Winter Soldier ? Puis, évidemment, tout le côté organisation fasciste internationale qui dirige le monde dans l’ombre depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ça a de la gueule. Y’a toujours quelques grosses ficelles et on croit pas une seule seconde à la mort de Nick Fury, mais c’est plutôt bon dans l’ensemble.
J’ai décidé de noter Captain America : The Winter Soldier indépendamment du reste de l’univers, sinon j’aurais dû mettre une mauvaise note à un film que j’ai vraiment apprécié, parce que je trouve qu’il introduit une incohérence majeure avec le reste de l’univers. Si Steve Rogers et Natasha Romanoff arrivent à eux seuls (avec un peu d’aide) à échapper au S.H.I.E.L.D, à le combattre, l’infiltrer etc. on se demande un peu à quoi il sert réellement quand il s’agit de repousser tous les gros méchants qui veulent faire péter la planète Terre, comme des extraterrestres ou carrément des dieux.