La grande surprise de ce second volet de Captain America est tout d’abord l’apparition du grand Robert Redford. L’acteur oscarisé s’intègre bien aux habitués des blockbusters en portant son rôle de méchant avec subtilité. Scarlett Johansson pour sa part, en dévoile davantage sur son personnage de Natasha et on lui porte une affection. Chris Evans, lui s’efface un peu. Avec toute cette plâtrée d’acteurs et maintenant que son personnage est désormais présenté, il agit seulement comme un pion, certes le plus important, mais sans voler la vedette à ses collègues. Ce Captain America, le soldat de l’hiver devient donc un bouillon d’action dans des intrigues moyennement justifiées. Tant pis, on en attendait pas plus, mais on aurait peut-être souhaité moins de longueur pour éviter l’assoupissement. Néanmoins, ce énième Marvel connaît la recette pour distraire et fidéliser.