« Captain america, le soldat de l’hiver » est une heureuse surprise construite dans sa première partie comme un thriller haletant ou le spectateur est balloté d’une scène à l’autre en tentant de comprendre les ressorts d’une intrigue complexe.
Les scènes réussies abondent, comme la défense héroïque de la voiture automatisée de Fury face à une horde de commando ou l’apparition de l’esprit diabolique de Zola dans un système informatique datant de la Seconde guerre mondiale.
Coté action, malgré le ridicule de Batroc, super héros franco algérien affublé d’un ridicule accent québécois, on en pour son argent avec des scènes de fusillades ultra spectaculaires et un (faux) ennemi plus déstabilisant que réellement dangereux pour Captain.
Le héros se déplace toujours aussi bien, exploitant à merveille ses capacités athlétiques surhumaines et les multiples capacités de son indestructible bouclier.
Si les vieillissants Redford, Jackson et la sexy Johansson tiennent honnêtement leurs rôles, on appréciera également la rencontre avec le Faucon, sympathique acolyte black du héros, censé le rendre plus proche du monde de la rue dans le comics, mais se révélant ici comme un parfait ami de remplacement en l’absence de l’inutile Bucky.
Plus que par ses scènes d’action, Captain america reste émouvant par le sentiment de nostalgie du héros par rapport à son passé de soldat de 39-45, ses difficultés face à un monde ou le sens de l’honneur, l’amour de la patrie sont relégués au second plan, et son incapacité à nouer une relation intime avec une femme, même si Sharon Carter rode dans les parages …
Un excellent divertissement donc, très ancré dans son époque qui ravira toute la jeune génération fan de ce type de films.
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