C'est l'histoire d'une pilote de l'air façon Top Gun qui après une expérience raté perd la mémoire mais gagne des super pouvoirs flous. J'ai pas vraiment retenu l'histoire, ça se voit ?
Captain Marvel (2019) n'est ni bon, ni mauvais, ni novateur, ni marquant. Un comble, quand on réalise qu'il s'agit du premier film de la franchise centré sur une héroïne ! Il était temps, après très littéralement vingt films. Et si d'un côté on peut se réjouir que son traitement soit identique à celui de ses collègues masculins, de l'autre on peut être légitimement déçu du manque d'ambition du film. Dans le genre, Black Panther (2018) était autrement plus audacieux. Et surtout, cela signifie que DC a mieux réussi son baptême du feu féminin avec Wonder Woman (2017) ! Sortez le champagne, c'est une première !
Que retenir donc de ce Captain Marvel ? Finalement, le plus intéressant est qu'il traite sa période (les années 90) dans un style revival proche de ce qui a été énormément fait pour la décennie 80 ces dernières années. Beaucoup de nostalgie, beaucoup de clins d'oeil et de références —Terminator 2 (1991), Men in Black (1997), MacGyver (1985-1992), Silence of the Lambs (1991), Independance Day (1996)...— ainsi qu'une certaine emphase sur la musique.
Captain Marvel serait-il donc un précurseur ? Les 90s seront-ils les nouveaux 80s ? Le temps nous le dira, mais c'est loin d'être impossible. On va bientôt arriver dans une époque où les créateurs auront grandi dans les années 90 après tout : les réalisateurs et scénaristes du film, Anna Boden et Ryan Fleck, étaient alors adolescents.
Bref, Captain Marvel n'apporte pas grand chose au genre ou à la franchise, si ce n'est un peu des années 90. C'est maigre.