« … Moi je crois au dieu du carnage. »
Un seul mot, un seul nom : celui de Christoph Waltz. Qui est éblouissant dans ce rôle. Qui mérite le titre de meilleur acteur, aussi bien dans ce long-métrage que … partout, oui, partout. Qui est tout bonnement merveilleux, talentueux, niuniuniu, je t'aime.
Bref, bref, revenons à ce film dans son ensemble. Pour commencer ; un casting éblouissant. Kate Winslet, Christoph Waltz, Jodie Foster, John C. Reilly. Le tout dans un huis-clos parfaitement orchestré. J'avoue que j'aurais aimé qu'il n'y ait pas de fin. Dans le prolongement de « 2LDK », autre huis-clos parfait en tout sens, il est parfait. Parfait, parfait. Mais si « 2LDK » compte autant de violence dans les dialogues que sur les corps, « Carnage » reste plus … propre, si je peux me permettre. Non, les acteurs ne vont pas sortir de tronçonneuse de leur jardin, non ils ne vont pas se jeter de l'eau bouillante au visage. C'est subtil, mais tranchant. Les couples Penelope-Mickaël & Alan-Nancy se font, se défont magistralement. Et ça dégringole jusqu'à des questions existentielles puisque le scotch délie les langues et les cœurs (et les estomacs), mais sans lourdeur, tout en justesse. Les enfants, qui étaient jusque là le point important de la conversation, ne sont plus qu'un prétexte.
Si « The Ghost Writer » m'avait foutrement déçu (et c'est pas peu dire) malgré le jeu d'acteur sans fausses notes d'Ewan Mc Gregor, « Carnage » m'a ravie. Vraiment ravie.
J’achèverais cette critique par une citation, et pas des moindres : « L'enfer, c'est les autres. » (Huis-Clos – J.P. Sartre). Citation qui prend tout son sens.