Two Lovers
Avec cette mise en scène, que ne renierait pas Wong Kar Wai version In the mood for Love, la discrétion des sentiments sied parfaitement à une nomenclature esthétique au souffle court, qui fait...
Par
le 13 janv. 2016
129 j'aime
26
Au-delà du symbole et de l’histoire d’émancipation de deux figures féminines, Tom Haynes signe ici un drame amoureux aux contours tendres et délicats servi par une photographie lisse et lumineuse. Une reconstitution historique savamment travaillée, où prend corps le désir et la sensualité féminine qu’incarne à la perfection Cate Blanchett. Celle-ci est en effet époustouflante en bourgeoise prisonnière des conventions, amoureuse nostalgique d’une jeune femme qu’elle initie au sentiment amoureux (admirablement incarnée par Rooney Mara). Le duo entre les deux femmes fonctionne bien, et leur quête amoureuse, leurs étreintes sensuelles, leurs regards langoureux, incarnent à la perfection la liberté d’aimer et le désir interdit. Un désir souverain qui n’aura de cesse de se heurter aux conventions et à la morale de l’époque, très finement retranscrite. Une oeuvre qui, malgré quelques longueurs et une construction très classique, n’en reste pas moins convaincante et admirablement portée par deux actrices magnifiques.
http://leblogdeyuko.wordpress.com/2016/02/24/carol-de-todd-haynes/
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les figures de femmes fortes au cinéma et Les meilleurs films LGBTI+
Créée
le 24 févr. 2016
Critique lue 239 fois
2 j'aime
8 commentaires
D'autres avis sur Carol
Avec cette mise en scène, que ne renierait pas Wong Kar Wai version In the mood for Love, la discrétion des sentiments sied parfaitement à une nomenclature esthétique au souffle court, qui fait...
Par
le 13 janv. 2016
129 j'aime
26
Un lent mouvement de caméra le long des façades, de celles où se logent ceux qui observent et qui jugent, accompagnait le départ de Carol White qui s’éloignait Loin du Paradis. C’est un mouvement...
le 31 janv. 2016
124 j'aime
7
Il y a 20 ans Todd Haynes choisissait comme ligne de conduite avec Safe puis Far From Heaven de filmer la femme au foyer américaine, de sa capacité à exister dans un milieu ne favorisant pas...
le 12 janv. 2016
52 j'aime
12
Du même critique
5 bonnes raisons de découvrir ce film : 1-Un onirisme poétique : A travers une animation grandiose et des personnages oniriques, Hayao Miyazaki dresse le portrait d'une société japonaise en prise...
le 3 févr. 2014
10 j'aime
Le quatrième mur, c'est une séparation invisible... entre les acteurs et leur public, entre le spectateur et la guerre, entre l'auteur et son lecteur, la vie et la mort. Une surface lisse mais...
le 17 févr. 2014
9 j'aime
1-Un récit drôle et touchant : Basé sur un comique de situations, Le caméraman s'amuse du contraste entre les gags burlesques que subit son personnage et son air impassible. Un humour vif et fluide...
le 23 juin 2014
9 j'aime