Un agent de la sécurité aérienne est victime d’un odieux chantage de la part d’un mystérieux passager qui menace la sécurité de l’aéroport la veille de Noël…
Difficile de ne pas faire le lien avec le cultissime 58 Minutes pour vivre (1990) de Renny Harlin, à travers cette insignifiante production Dreamworks destinée à finir dans l‘indifférence totale sur Netflix. Cela fait de nombreuses années que l’on n’attend plus rien du cinéaste espagnol Jaume Collet-Serra (Jungle Cruise - 2021), après s’être ridiculisé à diriger à de nombreuses reprises Liam Neeson.
Cette fois-ci, il réalise un thriller de Noël qui ne réinvente absolument rien, c’est particulièrement invraisemblable et inintéressant au possible. Le tensiomètre est à son plus bas niveau et laisse un arrière-goût de déjà vu, notamment à travers Phone Game (2002) de Joel Schumacher ou le ridicule Cellular (2004) de David R. Ellis.
Côté distribution, le film cherche à capter une audience jeune, raison pour laquelle le rôle-titre est campé par Taron Egerton, sauf qu’à 35 ans et avec sa tête d'éternel post-ado, il n'est absolument pas crédible, aux côtés de seconds-rôles qui ne sont là uniquement pour prendre leur chèque et rien d’autre, mentions spéciales à Jason Bateman
(rarement on aura vu un méchant aussi inoffensif),
Dean Norris ou encore Logan Marshall-Green dont leurs présences n’apportent strictement rien au film.
Carry-On (2024) est tellement convenu, poussif et prétentieux (la scène dans la voiture est d’une horreur absolue) que l’on s'ennuie sans discontinuer et s’oubliera aussitôt.
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