Aprés le monde des jouets, celui des insectes, celui des poissons ou encore celui des monstres, Pixar se tourne vers l’automobile avec Cars, une oeuvre pas totalement abouti, mais relativement touchante…
Passionné d’automobile, John Lasseter décide donc d’en faire l’univers de son film. Il humanise les véhicules pour les intégré au sein d’une histoire qui voit le jeune Flash McQueen, vainqueur quasi-désigné de la Piston Cup et trés arrogant, finir à égalité avec 2 autres véhicules. Il se retrouve donc à devoir faire une nouvelle course pour les départager mais alors qu’il est transporté sur les lieux, il se retrouve seul, cause des dégats et atterrit à Radiator Springs, dont les habitants lui demande de réparer ce qu’il a détruit. Et il doit se dépêcher car la course approche.
Le film est co-réalisé par John Lasseter et Joe Ranft. Une malsaine ironie a cependant voulu que Joe Ranft décède dans un accident de voiture durant le tournage du film, qui lui est d’ailleurs dédié. Un événement qui a fortement touché l’équipe et qui se ressent au visionnage d’un film qui met énormément l’accent sur l’importance de l’amitié et du soutien qu’elle apporte. C’est là le message qu’il véhicule (ah ah) et il le fait plutôt bien, arrivant à nous arracher une petite larme à la fin. De plus, l’animation toujours aussi fluide, poussé ici par les reflets sur les carrosseries, montre une nouvelle fois la maitrise du studio en terme d’animation.
Là où j’émets quelques réserves, c’est sur le choix de la VF entre autre. Guillaume Canet ne me semble pas le plus adapté pour doubler Flash McQueen. Par contre, Cécile de France fait un super boulot au doublage de Sally. Mon autre déception vient de l’emploi d’expressions purement humaine et qui ne saurait être associé à des voitures, ou encore à un fonctionnement global justement trop humain, annulant la caractéristique du film. Malgré tout, le film reste souvent drole (l’arrivé de la Ferrari « Michael Schumacher », doublé par le champion !, les références aux autres films Pixar pendant le générique… ou Martin !) et donc, émotionnellement juste. Pas le meilleur film du studio, mais un bon film d’animation malgré tout !