Cette production Pixar est une petite merveille qui m'a vraiment séduit non seulement par son intrigue de fond qui est plus subtile qu'elle n'en a l'air, par ses personnages attachants, mais aussi par son visuel époustouflant.
Après 1001 pattes, le Monde de Némo et les Indestructibles, le célèbre studio d'animation passe à la vitesse supérieure et invite le public à suivre d'incroyables bolides dans le désert américain. Tout le savoir-faire du studio à la lampe et de John Lasseter se met au service d'un joli conte plein d'humour où Flash McQueen, la superbe voiture de course rutilante et arrogante, va rencontrer Sally l'élégante Porsche 911, Doc Hudson, une magnifique Hudson Hornet 51 au passé douloureux, et Martin la dépanneuse rouillée rigolote. Ces voitures vont aider Flash à découvrir qu'il y a des choses plus importantes que les trophées, la gloire et les sponsors.
Lasseter revient donc à la réalisation depuis Toy Story 2 et offre un véritable festival de sensations, de gags et de situations délirantes dans cette aventure à 200 à l'heure. Ici, pas de poissons, de jouets, d'insectes ou de super-héros, mais des voitures, bolides et tacots humanisés qui ont tous un caractère bien typé, qui respirent et vivent des émotions en faisant crisser leurs pneus dans le petit patelin de Radiator Springs sur la mythique Route 66.
Ce monde de Cars ne serait rien sans la magie Pixar qui donne au film un splendide visuel, un souci du détail propre et net, une texture parfaite dans les rochers, le bitume, les carrosseries, les décors et des séquences de courses vraiment bluffantes. Une grande réussite.