Un James bond mature

A l'époque ce nouveau James Bond avait fait grand bruit, je me souviens que l'on pesté sur le choix de Daniel Craig pour remplacer Pierce Brosman, et bien quand on voit ce premier volet, les critiques sont renvoyées aux oubliettes. C'est bien simple Craig livre ici une superbe performance, bien plus sérieuse, froide et torturée que celle qu'à pu livrer Brosman.

D'ailleurs ce n'est pas un hasard, car le film se veut plus mature, adieu la légèreté de la quadrilogie précédente, ici on va nous proposer un vrai film, qui aurait très bien pu ne pas être un James Bond, sans gadgets superflus et avec une psychologie intéressante pour un James Bond.

Un soin apporté à la photographie souligne cette maturité nouvelle, un soin également apporté au côté classieux de ses personnages. Jamais un Bond n'a semblé si classe, Craig parle avec ses yeux, et son body langage, il se dégage de lui une animalité tout en ayant une sensibilité, chose que renforce son magnifique costard.

Cette classe se retrouve aussi chez le méchant joué par Mads Mikkelsen, que je découvrais à l'époque. Je m'étais pris une véritable claque, tant l'acteur crevé l'écran, lui aussi par son regard, n'était si loin de Craig au niveau de la froideur, mais avec en plus un soupons de malaise psychotique, où on se dit que ce type est un grand. Son talent va parsemer le film pour notre plus grand bonheur.

Et en plus de ça, il fallait que Eva Green soit sublime et talentueuse en james bond girl, le duo qu'elle forme avec Craig est surement le plus marquant de l'histoire de James Bond. En même temps...

Niveau intrigue, la partie de poker arrive à nous passionner, comme bien sur la conclusion du film...

Après ça ne va pas non plus au delà, le niveau psychologie est certes présent, car on sent un Bond torturé, mais ce n'est qu’effleuré finalement.