Lorsque les fêtes de fin d’année approchent, on se demande tous quel sera le Disney de noël. Dans cette année hiatus de remake en live action, le studio décide de s’attaquer à un classique rendu célèbre par ses ballets à travers le monde : Casse Noisette. A l’image d’ Un Raccourci dans le temps en mars dernier, le film misait sur quelque chose de familial avant tout et une esthétique très riche.
Pour ne pas vous mentir, je ne pouvais résister à l’idée de revoir Keira Knightley de nouveau dans un film fantastique, elle qui se cantonne principalement aux films d’époque. De même pour Helen Mirren. Même si la voix fluette et aiguë de Keira Knightley m’insupportait dès l’instant où je l’ai entendu dans les extraits, j’ai vite fait l’impasse pour comprendre l’histoire. Par bien des aspects, je me sentais revenir à l’époque de Narnia, Alice au Pays des Merveilles ou même le Monde Fantastique d’Oz. Sa richesse visuelle m’a totalement séduit, moi qui adore tout ce qui touche au fantastique. Ces couleurs, ces costumes, l’univers mis en scène par l’équipe créative était vraiment impressionnant. Casse Noisette est calibré pour les fêtes, pour cette ambiance festive et chaleureuse qu’est noël. Ce genre de film que nous pouvons voir en famille ou avec des amis sans se prendre la tête.
Il ne brillera pas par sa prise de risque, nous sommes toujours dans le schéma familial classique de Disney (parent disparu, quête d’identité), quoi que son retournement est plutôt surprenant, mais saura séduire son public par son humanité. Certaines idées sont interessantes mais le manque d’enjeu l’empêche d’exploiter la totalité de son potentiel. Etonnement, le film reste plaisant à regarder, il sait comment nous plonger dans son univers atypique et féerique. Il n’y a pas d’intrigue innovante mais le divertissement est bien là, et c’est ce que nous recherchons.
A défaut d’être révolutionnaire, je pense que vous pouvez trouver votre compte avec Casse Noisette et les Quatre Royaumes. Inoffensif et magnifique, le casting se donne à corps et âme pour donner vie à ce conte pendant 1h40.