Casse-Noisette et les quatre royaumes, le film dont le titre inclut le nom d'un personnage pourtant totalement transparent et un quatre royaumes dont pourtant on ne voit quasiment rien.
Téléfilm de Noël bercé ponctuellement d'extraits de la composition de Tchaïkovski et aux très jolis costumes, Casse-Noisette et les quatre royaumes est tour à tour divertissant et ennuyant, jonglant maladroitement entre gamineries et ton plus mature.
Des reshoots ont été fait et cela se ressent énormément du point de vue de l'histoire. En effet, certains éléments paraissent difficilement compréhensibles tant on a l'impression qu'il nous manque des explications, comme les motivations de l'antagoniste.
Clara est un personnage féminin sympathique qu'on aura plaisir à suivre, son interprète se glissant habilement dans sa peau sans grandes difficultés. La Fée Dragée en revanche est d'un ridicule tel qu'on ne pourra que difficilement s'empêcher de se moquer d'elle...mon dieu, Keira, étais-tu saoule au moment de tourner? Le Casse-Noisette...je l'avais oublié celui-là...eh bien...il aide Clara? Les autres personnages ont bien du mal à exister, la Mère Ginger étant une Mylène Farmer 2.0.
Film de tout évidence sacrifié par Disney au profit du Retour de Mary Poppins et gâché par de trop nombreuses failles scénaristiques et une morale mièvre (quoique cela peut être positif pour un bon film kitsch de Noël), Casse-Noisette et les quatre royaumes est ainsi malheureusement oubliable et souffre durement de la concurrence en cette fin d'année...et à juste titre.