La vie c'est quand même un beau bordel...
... et moi j'aime bien les films qui traite de ce beau bordel.
Quand nous l'avions quitté dans les poupées russes, Xavier écrivait des scénarios pour des fixions à l'eau de rose et était nègre pour célébrités désireuses de raconter leurs vies. Côté personnel c'était le grand amour avec Wendy (l'anglaise avec qui il vivait à Barcelone).
10 ans plus tard, Wendy vient de le quitter et part s'installer avec leurs deux enfants à New-York. Et à partir de là les choses se seront plus si simples. Xavier doit mener de front sa séparation avec Wendy l'écriture de son nouveau roman (casse tête chinois), que son éditeur surveille de prêt, un mariage blanc avec une américaine d'origine chinoise (afin d’obtenir un visa). Mais si seulement c'était si simple c'est sans compté le faite qu'Isabelle (son amie homosexuelle belge) lui demande de d'être le père de l'enfant qu'elle veut avoir avec sa "meuf".
J'ai retrouvé dans ce film les choses que j'avais adoré dans l'auberge espagnole et qui manque un peu à mon gout aux poupées russes. Les situations loufoques qui s’enchainent par exemple. J'ai également apprécié les clin-d’œil à l'auberge, la scène par exemple où Xavier se retrouve à courir dans New-York pour éviter que la "meuf" d'Isabelle ne découvre son infidélité, après avoir lâcher un "Putain Isabelle on a 40 ans merde!". Ou la scène avec le coursier latino.
Les personnages ont su évoluer tous en gardant ce petit quelque chose qui les rendaient attachants dans leurs aventures estudiantines. Mais le personnage qui m'a fait la plus grande impression c'est le fils de Xavier, qui très est perspicace et qui comprend avant son père bien des choses.
De plus Klapisch nous offre des plans superbes, je penses notamment au moment ou Xavier et dans le métro avec Martine, Isabelle et Wendy, ou à certains plans de New-York qu'il soit up ou Down.
Bref un film à aller voir si vous avez aimé l'Auberge espagnole.