La poésie que l'on trouvait dans L'Auberge Espagnole (2002) semble évanouie dans Casse-tête chinois (2013), la faute à un scénario ciselé mais aux rouages trop mécaniques. La technicité de l'histoire et de ses évènements a pris la place de ce lent vol romanesque qu'incarnait la vie de l'étudiant en Erasmus dans le premier opus.
On retrouve parfois cette véracité du rapport humain, grâce à Romain Duris qui maintient le film à flot par sa prestation d'une grande vitalité, mais la simplicité de la vie semble comme étouffée, surtout sur le final d'une banalité exagérée.
C'est en outre un film sur la parentalité, sans doute trop bohème pour convaincre.