Le titre fait référence à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg où le réalisateur suit, en compagnie de sa scénariste et productrice, Pauline BUGEON, Mathieu Baud, en charge de la conservation de la cathédrale et qui veille sur les animaux qui peuplent le monument [déjà étudiés par Ferdinand Reiber (1849-1892) qui rédigea l’article, « Note sur la zoologie de la cathédrale de Strasbourg » (1882), paru dans le Bulletin de la Société Naturelle de Colmar] : faucon pèlerin (Falco peregrinus) qui niche dans la flèche et pour lequel a été installé un nichoir de 50 kg (7 couples sur Strasbourg dont un à la faculté de chimie), martinets noirs (Apus apus) qui nichent dans les trous de boulin (trous ayant servi aux pièces des échafaudages), faucon crécerelle (Falco tinnunculus), rougequeue noir (Phoenicurus ochruros), mésange charbonnière (Parus major), chauves-souris (détectées à cause de leurs crottes) mais dont le traitement insecticide de la grande charpente va empêcher qu’elles nichent, martre (Martes martes) et roitelet à triple-bandeau (Regulus ignicapilla), plus petit passereau d’Europe et qui s’arrête à Strasbourg pendant sa migration, araignées sur les murs et même des abeilles dans les trous de boulin. Sans oublier des parasites comme le mérule (Serpula lacrymans), champignon présent sous la chapelle Saint-Laurent (où on accède revêtu de combinaison et en marchant, non pas sur le sol mais un échafaudage). A l’extérieur, se trouvent d’autres animaux tels que des corneilles noires (Corvus corone), des pigeons bisets (Columba livia) qui fréquentent le parvis et chassés par les faucons pèlerins, des pigeons colombins (Columba oenas), des palombes ou pigeons ramiers (Columba palumbus). Il existe un projet d’installation de nids pour pigeons afin de réguler leurs populations (en remplaçant les œufs pondus). Voilà un sujet qui sort de l’ordinaire et montre les relations Homme-Animal.