Des musiques en demi teintes pour un Disney, une histoire on ne peut plus classique ... Non, vraiment je ne m'y fait pas à celui là. On est loin du niveau d'un Aladin ou d'un Roi Lion, et même du Bossu de Notre Dame qui reste un de mes favoris pour sa morale et son contexte.
Alors pourquoi 6 ? Tout simplement parce qu'on ne peut pas cracher à la figure d'une des premières productions de ces merveilleux studios qui donneront quelques années plus tard de vrais bijoux d'animation.
En plus de ça, les dessins restent vraiment bons pour le début des années 1950. Une scène en particulier m'a fait bien rire : celle ou le Grand Duc essaie d'annoncer au Roi que Cendrillon s'est volatilisée.
Et voila qu'il se retrouve avec une bonne vingtaine de cigares (WTF des cigares dans cette histoire Oo), avant d'être à la limite de passer l'arme à gauche au moins une douzaine de fois si ce n'est plus.
C'est aussi en le revoyant avec un esprit d'adulte qu'on se dit que la première fois qu'on a l'occasion de visionner un Disney, on ne fait jamais vraiment attention aux paroles prononcées tellement qu'on est émerveillé par l'histoire, avec nos mirettes de gosses.
Et on se rend compte 10 ans après qu'en écoutant attentivement, on découvre pas mal de petits détails : "Je vous en prie sire, ne jouez pas avec votre tension !!"
Enfin , je voulais surtout évoquer la méchanceté irréductible de l'exécrable belle-mère, particulièrement à la fin où elle s'emploie à tout faire pour empêcher sa belle-fille de vivre son rêve. C'est d'un machiavélisme comme seul Disney est apte à mettre en scène.
Dans la lignée des êtres pervers, Lucifer talonne de près cette mégère. C'est sans doute lui la source de ma réserve suspicieuse en ce qui concerne les chats.
Donc, malgré quelques petits passages sympathiques, ce Disney n'a pas beaucoup d'intérêt, selon moi bien sûr.