Seconde adaptation d’un des romans d'Edgar Rice Burroughs (de sa série Pellucidar), après Le 6ème continent (1975) et avant de se conclure avec Le Continent oublié (1977).
Imaginez un croisement entre le roman Voyage au centre de la Terre de Jules Verne & Le Voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès, revisité par un studio britannique, façon steampunk & Série B.
Centre Terre : 7ème Continent (1976) nous entraîne aux confins du centre de la Terre, grâce à une machine appelée la Taupe (sorte de foreuse géante, capable de traverser en quelques heures seulement la croûte terrestre et les différentes strates de la Terre, question crédibilité on repassera).
Arrivée sur place, quelle surprise que de constater la présence d’oxygène et que l’on y voit comme en plein jour (il ne fait jamais nuit). Les couleurs y sont flashy (rose & vert fluo), avec des champignons de 3m de haut et des créatures digne des plus grands nanars façon Super Santai.
Le répertoire des monstruosités ne s’arrête pas là. On y croise une race primitive, un mix chelou entre des singes et des hommes des cavernes à la calvitie protubérante particulièrement dégueulasse…
Ajoutez à cela, la présence d’autochtones, qui par le plus grand des miracles parlent la même langue que nos héros, avouez que le hasard fait plutôt bien les choses (quand on sait qu’il existe plus de 5000 langues parlées dans le monde, la probabilité que nos héros et eux parlent la même langue était… infime).
Bref, tout ce beau monde se retrouve sous le joug d’une autocratie… animal ! En effet, ces derniers ressemblent étrangement à des ptérodactyles qui exercent une influence hypnotique sur leurs proies.
Avis aux amateurs de monstres de caoutchouc, vous allez être servi ! Entre le gigantesque monstre corbeau, l’hippopotame mutant (dans l’arène), le crapaud cracheur de feu, la plante carnivore, … on constate rapidement qu’une bonne partie du budget a été alloué aux costumes, le reste sera consacré aux innombrables effets pyrotechniques et autres explosions.
Étonnamment, si le résultat n’en demeure pas moins cheap & kitch (avec ses décors en carton-pâte, ainsi qu’en matte painting et ses séquences tournées en transparence), bizarrement, le film se laisse se regarder jusqu’au bout. On se prend au jeu et on savoure ce grand n’importe quoi. A moins que cela ne soit dû qu’au décolleté plongeant de Caroline Munro… Le doute subsiste.
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