L’art et la diversité
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Spectacle de Simon Staffurth et Thomas Jolly (2024)
Puisque quelqu'un a cru bon de créer une fiche pour cette retransmission (à quand des fiches pour des rencontres sportives ?), j'y vais de ma petite chronique. Il y avait à prendre et à laisser dans cette cérémonie (à mon avis un peu trop longue). Tout d'abord, un bon point pour les commentaires, pas assomants. Pour le reste, je n'en dirai pas trop, car je n'ai pas tout suivi (en replay) très attentivement.
Question spectacle, les bons points : la séquence d'introduction avec Debbouze et Zidane, la séquence Gojira/Marina Viotti ,et toute la fin : à partir du cheval métallique sur la Seine, jusqu'à la chanson par Céline Dion. Tout ce qui se passait au pied de la tour Eiffel (que ce soit les effets spéciaux ou simplement l'arrivée des porte drapeaux) était réiussi. Et avec une musique de fond intéressante...
Le passage des délégations sur des bateaux était une bonne idée, mais le timing a été mal géré : trop de délais entre les "groupes" de délégations, et le film faisait qu'on revoyait parfois des bateaux déjà passés.
Le mauvais point : la séquence avec les drag queens. C'était totalement loupé. Pas de quoi être choqué, c'était juste mauvais. Ca ne rendait pas justice à l'univers des drag queens (pour ça, voir plutôt Priscilla folle du désert (NB Priscilla n'est pas une drag queen, mais un autobus) ou Trois nuits par semaine., voire Viva, film se passant à Cuba, dans un cabaret de transformistes. De toute façon, globalement, les chorégraphies n'étaient pas géniales (le French can can n'était pas top, sans doute dû au fait que les danseurs évoluaient dans un espace, sur les quais, peu propice à ce genre de prestations, et peut-être aussi à ces costumes roses un peu tartes). Et le passage façon boîte de nuit avec plein de danseurs était interminable, avec des musiques qui m'ont assommée. Un bon pointtout de même pour le contre-ténor (et breakdanseur) Jakub Orlinski, curieusement habillé façon fin XVIème siècle. (ce qui ne collait pas avec la musique XVIIIème siècle qu'il interprétait). Pour le reste, il y avait à prendre et à laisser.
Bon, j'arrête là. Pour se faire une idée, le film est visible sur le replay F2. On trouve aussi des extraits sur YT.
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le 31 juil. 2024
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