« Cerise » est un film oursin, on ne sait trop comment le prendre… Truffé de maladresses et de lieux communs, on ne s’en détache pourtant pas car on y trouve aussi de jolis moments. Cela ne tient en aucun cas à Zoé Adjani-Vallat, véritable plagiat de sa vielle tante Isabelle dans ce qu’elle faisait de pire au début de sa carrière (« Violette et François », « Ishtar »…).
C’est plutôt la vision d’une Ukraine affranchie de l’occident entre tradition et modernité qui donne au film une ambiance et un ton assez enjoués. Sans atteindre le côté subversif et grinçant de « Paulette », le style de Jérôme Enrico est toutefois reconnaissable. Il ne marche cependant pas sur les pas de son père Robert qui à son âge avait déjà réalisé « Les grandes gueules », « Le vieux fusil » ou encore «Pile ou face ».
On l’aura compris, « Cerise » ne restera pas dans les annales…