Six ans après la sortie de Fanny, Marcel Pagnol décide de sortir le dernier opus de sa trilogie marseillaise, César, dont il décidera de gérer la réalisation seul, contrairement aux deux premiers films.
Plus long que ses prédécesseurs, César réussit pourtant à capter bien plus l'attention. La réalisation, moins caricaturale que le fanny de Marc Allégret et se rapprochant plus du travail d'Alexander Korda, réussit à montrer le folklore de la vie marseillaise, tout en nous embarquant dans une histoire sympathique et bien gérée. Le scénario est, quant à lui, toujours aussi bon et s'offre le luxe de nous donner un joli dilemme moral, que bien des films plus actuels ne réussiront pas à approcher, tant sur le questionnement que sur la réalisation.
Sur les point négatifs, on pourra noter le travail musical assez pauvre et le jeu d'acteur parfois mauvais et vieillissant.
César est une bonne suite et réussit à dépasser ses prédécesseurs en terme de qualités. Il reste un film marquant et qui mérite de rester dans les mémoires et les archives de l'histoire du cinéma.