Je sais pas si c'est la fatigue mais je me suis royalement fait chier. Pour la première fois avec Buñuel je trouve les situations navrantes, surpassant de peu ce que l'on pouvait voir jadis le dimanche soir sur M6 avec son érotisme Nanarlequin. La double incarnation de Conchita n'a aucun sens et en devient totalement gratuite, même si cela permet d'admirer deux actrices au charme dévastateur, Carole Bouquet et Angela Molina. Même s'il dégaine à l'occasion quelques vérités sur le couple et la frustration, le scénariste Buñuel baigne dans un ennui cinglant, et le réalisateur Buñuel paresse au fond de la salle.