Ça aurait pu être un bon film, mais trop de choses ne vont pas. Je ne comprends pas que l'on vante le jeu de l'actrice qui nous fait Madame René, moi je l'ai trouvé médiocre et horripilante, la scène où elle chante en duo avec une pochetrone "ça c'est Paris" étant d'une laideur incommensurable. J'ai également trouvé le jeu du type qui nous joue Djamel, très approximatif, et je suis gentil. Et puis Duris déçoit. De plus, et ça n'a rien çà voir avec le film mais retrouver dans la distribution Olivier Py, ce semeur de certitudes qui n'a rien trouvé de mieux que de massacrer la mise en scène de Madame Buterfly à l'Opéra Bastille, ne m'a pas aidé à aimer le film. Alors les bonnes choses parce qu'il y en a : D'abord la douce Garance Clavel qui tient le film à elle toute seule, quelques visages agréables comme Aurélia Petit en lesbienne dragueuse, ou Marina Tomé en styliste allumée, et puis il y a ces vues du quartier de la Bastille, nostalgie, nostalgie. Quant au scénario, c'est un prétexte, mais ce n'est pas une raison pour le conclure n'importe comment : Comment voulez-vous qu'un chat survive 12 jours coincé derrière une cuisinière ?