Chala vit avec sa mère qui se drogue, il assume le quotidien en s’occupant de chiens de combat et de pigeons, tout en allant à l’école. Le système social cubain, très efficace et présent, va cependant lui faire du mal à force de vouloir appliquer les règles. Mais c’est sans compter l’aide de son institutrice, malade et proche de la retraite qui a une approche plus humaine et plus globale.
J’ai été étonnée et vraiment séduite par la photographie et la réalisation très belles de ce film cubain. Les acteurs, surtout les 2 enfants qui ont les rôles principaux, sont remarquables par l’intensité, la profondeur et l’émotion qu’ils transmettent par leur jeu.
Encore un coup de coeur pour 2016, pour cette fresque sociale digne de Ken Loach, avec en plus une approche de l’enfance dure mais belle.