Campeones a tout du feel-good-movie de l'été, une histoire classique de perte-de-soi aboutissant à une lente rédemption avec pour toile de fond le handisport de compétition. Le moindre second rôle est attachant, la direction d'acteurs et de non-acteurs impeccable, non sans rire foncez le voir, il vaut vraiment le coup.
Le bémol que j'ai à apporter est que l'histoire est si classique qu'elle ne prend aucun risque et en vient à être prévisible. Si le parcours psychologique du héros est parfaitement restitué, il n'en est pas de même pour son entourage. Par exemple sa femme n'a aucune vie tant qu'elle n'intègre pas l'équipe... Elle ne semble être placée là que pour exercer un poids social de plus sur les épaules de son crétin de mari !
Nombre de détails dans l'Acte II en viennent à paraitre incongrus ou sans effet. C'est fort dommage, car en soignant l'écriture et en resserrant le rythme, Campeones filait droit dans le Top 10 de l'année !
Il reste une œuvre honorable, drôle et tendre, et qui donne envie de faire des gros calins.