Paul et Myriam engagent Louise, une nounou expérimentée pour garder leurs deux enfants. Au fur et à mesure du temps, Louise va occuper une place centrale dans le foyer et le piège de la dépendance mutuelle va s’installer.
L’ambiance de Chanson douce est malsaine et glauque, et le film étant très réaliste, nous, spectateurs, sommes mal à l’aise. Le piège se referme tout doucement, la toile se tisse et Louise est prête à bondir. Chanson douce marque par la grande performance de Karin Viard qui joue son rôle à la perfection.
Les actions que l’on trouvait banales au début deviennent de plus en plus étranges et on en vient jusqu’à la peur et l’inquiétude pour les enfants. Le personnage principal, Louise, nous questionne et les personnages secondaires, ici les parents sont effacés tellement Louise étouffe la famille et prends sa place dangereusement. Comment peut-on en arriver là ?
Chanson douce est un film intéressant et prenant psychologiquement, avec de belles performances d’acteurs.