Honnêtement j'y suis allé parce que le titre me faisait marrer comme un con.
"Chappie".
Et je n'ai pas été déçu, le film est hilarant.
En gros Chappie au départ, ça m'a rappelé mon chat "Krusty".
(Ouais j'ai donné un nom ridicule à mon chat).
Le premier jour où il est arrivé à la maison, Krusty avait peur de tout le monde, et il se cachait derrière les meubles. On essayait donc de l'attirer avec des subterfuges, essentiellement des croquettes d'ailleurs.
Ben Chappie c'est pareil, au moment où on injecte de la conscience au robot scout 22, il devient comme un "bébé" et il faudra l'éduquer, pour qu'il n'ait plus peur du monde qui l'entoure.
Il va progressivement se domestiquer, et être à l'image de ses parents (des gros dégénérés punk façon mad max).
Au bout de 2 minutes, Chappie apprend à parler comme tarzan :
- Toi Chappie ! CHAPPIE
- Moi Chappie ?
- Oui Toi CHAPPIE ! Et moi PAPA !
- Toi Papa ?
- Oui moi PAPA ! Et elle MAMAN, MA MAN MAAAAAAAAAAMAN
- Elle MAMAN ?
- Oui c'est bien !
- Moi Chappie, toi papa, elle maman
Au bout de 5 minutes Chappie regarde ses premiers dessins animés.
Au bout de 10 minutes Chappie décide de devenir un gangsta, à porter les chaînes en or de Snoop Doggy Dog, de faire des wesh, et de marcher comme un rappeur dégénéré.
- Wesh papa, moi Chappie jchui trop un gangsta, nique sa mère ta vu, on va faire des braquages sur ces putes de fils, si si la famille, on va ramener plein de flouz et plein de meufs dans la caisse, zarma.
Au zarma j'ai explosé de rire, je croyais cette expression morte depuis les 70's.
Bref Chappie est devenu un bon gros blédard.
Sinon y a Hugh Jackman, déguisé comme un gardien de zoo, et qui poursuit son rôle désormais classique du type en rogne depuis "Prisoner", en fronçant bien les sourcils, pour faire valoir sa riche palette d'artiste-interprète.
Dans un plagiat éhonté de robocop, il veut promouvoir son propre méga robot à la croisée entre power rangers et transformers, pour niquer chappie et tous ses copains.
Y a aussi un peu de Jurassic park, le gros robot ayant exactement une démarche et des attitudes copié/collé de celles du t-rex, avec des séquences qui rappellent étrangement les moments cultes du premier opus.
Et puis bon à la fin, on a un climax vu et revu, avec plein de bagarres ,des explosions, des flingues, des missiles, des bombes, à n'en plus finir.
Au bout d'un long moment, le réal et son équipe finissent par en avoir visiblement marre de ces conneries, donc tout le monde meurt, et tout le monde ressuscite en robot, parce que Chappie a trouvé la solution pour copier la conscience sur une clé usb (oups l'infâme spoiler).
Morale de l'histoire : C'est trop frais d'être un robot.
Bref en plus d'être un nanar complètement kitsch, le film fait un éloge complètement délirant au transhumanisme le plus infect, et ça, ça fait vraiment flipper.