Matrix ça a donné tout et n'importe quoi. Et là ca a donné vraiment n'importe quoi, bienvenue dans un cinéma où l'image comme le malabar rose est étirable jusqu'à l'infini, défigurable, au delà du clip et de l'éthique cinématographique, un cinéma prêt à tout pour vous servir cela : un maëlstrom bubble gum qui n'a peur de rien! Ni du ridicule, ni du grotesque, et pourtant ça n'est jamais lourdingue; c'est saturer sans kidnapper, enchanter sans chantage, bref cette pièce montée meringuée c'est du grand racolage avec la banane aux lèvres. Cameron Diaz, Lucy Liu et Drew Barrymore, chapichapotent la poitrine en avant devant nos regards de petits mâles apeurés, mais rassurez vous ici on fait plus dans la tyrolienne à jupette et la lapinette à fourrure que dans la bitch r'n'b et la pornstar pressurisée. En plus Bill Murray est de la partie. En plus, McG est un cinéaste à suivre. En plus ce film, c'est Néo en cyberslip, des anges christix en somme. En plus, en plus, en plus : Défendez ce film, fâchez vous avec tout le monde, et puis de toute façon : vous n'aviez pas tant d'amis que cela, non?