Voici typiquement le genre de film qui ne dépasse jamais le simple stade du concept aux vertus interactives, concept censé mettre en lumière la perversité du genre humain à renfort de jeux sadiques, stupides et lucratifs tout à la fois. Bas du front, cynique et clairement indigent d'un point de vue purement scénaristique Cheap Thrills tourne en fin de compte rapidement à vide en enchaînant les paris et défis chocs et pas chers, tentant vainement de justifier la tambouille en installant ses enjeux à l'orée du métrage comme caution gentiment recevable...
Au final la réalisation déçoit, trop standardisée pour satisfaire notre envie de trash et de vice en bonne et due forme. Tournant en rond du début à la fin, jouant de son humour décomplexé mais éculé depuis des lustres ( Quentin Tarantino est encore et toujours l'une des sources d'influence dudit machin-chose...) Cheap Thrills n'a d'éloquent que son intitulé, morceau de cinéma terriblement lassant et gratuit par dessus le marché. Quelconque.